Kamakura

Kamakura devient capitale du Japon en 1185 quand Minamoto no Yoritomo prend le pouvoir et décide d’y établir le premier Bakufu (aussi appelé Shogunat) et devient officiellement le Shogun : le “Commandant en chef du corps expéditionnaire contre les barbares”.

À cette période, le Japon a ainsi deux gouvernements : celui de l’Empereur, situé à Kyoto et celui du Shogunat, à Kamakura. Kamakura possède le pouvoir militaire et règne sur la région que l’on appelle actuellement le Kanto, tandis que Kyoto, qui représente le pouvoir religieux, contrôle le reste du Japon (de l’époque).

Au fil du temps, le Shogunat prend de plus en plus de pouvoir et en vient à éclipser celui du gouvernement de Kyoto, ce qui se fait notamment ressentir en 1221 lors de la guerre de Jokyu, lorsque l’Empereur retiré Gotoba décide d’envahir le Bakufu et que son armée se fait décimer.

Kamakura représente également une période particulièrement importante dans l’histoire du Bouddhisme. Alors qu’à l’époque Heihan, le bouddhisme est réservé à une élite, dès Kamakura il se propage dans toutes les classes sociales. Différentes branches du Bouddhisme se créent, comme le Bouddhisme Zen, qui met en avant la simplicité, la discipline et la concentration.

La période Kamakura se termine en 1333 quand l’empereur Godaigo réussi à renverser le pouvoir militaire du Bakufu et à redonner le pouvoir à la famille impériale.

De nos jours, Kamakura est une ville balnéaire très appréciée par les Tokyoïtes pour ses plages et ses activités d’extérieurs comme le surf.